L’asthme difficile : profil clinique et facteurs favorisants - 20/12/14
Résumé |
L’asthme difficile est défini par la résistance au traitement optimal, il peut être responsable d’un véritable handicap respiratoire et d’une augmentation du risque de la mortalité par asthme. Nous proposons une étude rétrospective portant sur 48 dossiers de patients suivis pour asthme difficile à contrôler depuis plus d’un an. Il s’agit de 6 hommes et 42 femmes, l’âge moyen est de 35ans avec des extrêmes d’âge (19–60ans). La durée moyenne d’évolution de l’asthme est de 14ans (3–40ans), des antécédents d’asthme aigu grave sont notés chez 15 patients (31 %), le nombre moyen d’exacerbation est de 4/patient/an (2–7), l’asthme est allergique chez 52 % des patients, les acariens sont les allergènes les plus fréquents. Les principaux facteurs de mauvais contrôles sont : la mauvaise observance thérapeutique (55 %), la rhinite (30 %), l’obésité (16 %), le reflux gastro-eosophagien (10 %), le SAOS (8 %), le tabagisme (6 %), les facteurs hormonaux (4 %). Les corticoïdes inhalés à forte doses sont prescrits dans 70 % des cas, ils sont associés à des B2 agonistes de longue duré d’action (61 %), à la théophylline (25 %). Les antileucotriènes (25 %). Le caractère difficile de l’asthme est découvert le plus souvent au cours d’un suivi spécialisé. Dans cette situation, il convient de développer une stratégie originale en essayant d’éliminer les diagnostics différentiels ou les associations morbides, d’apprécier l’observance thérapeutique et de proposer des schémas thérapeutiques adaptés à la sévérité afin d’améliorer le contrôle de la maladie.
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